Pourquoi choisir l’assurance vie pour épargner ?
Ouverte sans condition d’âge ni de montant minimum investi, sans obligation de versement, à retraits libres, l’assurance vie vous permet d’accéder à tous les types de support d’investissement (placements très peu risqués, unités de compte, fonds garanti, SICAV, actions, obligations, immobilier) avec une seule solution d’épargne. Vous pourrez ainsi constituer à votre rythme, selon votre sensibilité aux risques, un capital qui ne subira pas de charge fiscale immédiate sur les gains (hors prélèvements sociaux), tant que vous ne retirez pas votre épargne ; à la différence des autres produits d’épargne fiscalisables.
Il vous est aussi possible de retirer votre épargne sous forme de rente (mensuelle ou viagère), à votre convenance et avec les mêmes avantages !
Pour sa fiscalité avantageuse sur les gains
Ce plan d’épargne offre le choix, durant toute la vie du contrat, du mode d’imposition entre un prélèvement forfaitaire unique et l’imposition sur le revenu selon votre tranche marginale d’imposition. À partir de la 8ème année de votre contrat, lorsque vous effectuez un retrait (rachat partiel) ou fermez votre contrat (rachat total), vos plus-values sont exonérées d’impôt sur le revenu dans la limite de 4 600 €/an pour une personne seule et 9 200 € pour un couple soumis à imposition commune. Au-delà de ces montants, le taux de prélèvement est de 7,5 % pour la part des plus-values issue des primes versées jusqu’à 150 000 € et 12,8 % au-delà. Avant 8 ans, pas d’abattement et taux unique de 12,80%.
Pour sa liberté de désignation des bénéficiaires du contrat
La transmission de vos biens immobiliers ou de votre épargne bancaire est soumise à des règles de droit qui ne vous laissent pas toujours la liberté de leur attribution à tel ou tel proche. Ainsi, à votre décès, si vous avez des enfants, une part minimum de votre patrimoine doit leur revenir : la moitié pour un enfant, les deux tiers pour deux, et les trois quarts pour trois ou plus. Ces règles de protection de vos descendants ne s’appliquent qu’au patrimoine inclus dans la succession. L’assurance vie est considérée, elle, comme hors de l’actif successoral. Vous pouvez donc désigner librement la ou les personnes qui bénéficieront de l’argent que vous n’aurez pas consommé à votre décès.
Pour sa fiscalité successorale attractive
Les droits à payer sur un patrimoine lors d’une succession sont fluctuants : ils dépendent du lien que vous aviez avec vos héritiers. Ainsi, un enfant peut recevoir, en exonération de droits de succession, 100 000 € de patrimoine de chacun de ses parents ; au-delà, il paiera des droits selon un barème qui augmente en fonction du montant reçu.
Par exemple, un enfant qui hérite de 200 000 € de son père, devra régler 18 194 € de droits de succession. S’il s’agissait d’un neveu, il ne bénéficierait que d’un abattement de 7 967 € ; au-delà, il réglerait 55 % de droits sur la succession de son oncle.
Pour 200 000 € reçus lors d’une succession, un neveu paie donc 105 618 € de droits de succession !
Une épargne placée en assurance vie ne subira pas ces mêmes règles fiscales ; quel que soit votre bénéficiaire, il se verra appliquer des règles fiscales identiques (pour la part des capitaux placés avant 70 ans). Elles ne le sont en effet en fonction que de la date d’ouverture du contrat, de la date des versements et de l’âge du souscripteur au moment des versements.