Vous êtes concerné par l’achat ou le renouvellement d’un fauteuil roulant ?
Découvrez comment notre assurance fauteuil roulant vous accompagne dans cette nouvelle réforme.
Pouvoir se déplacer librement, vivre dignement et conserver son autonomie : voilà ce que représente un fauteuil roulant pour des milliers de personnes en France. Pourtant, l’accès à cet équipement essentiel reste souvent semé d’embûches, entre reste à charge, choix limité et démarches complexes. C’est pour répondre à ces freins que le gouvernement met en place une réforme majeure : la prise en charge intégrale des fauteuils roulants, pensée pour être plus équitable, plus qualitative et plus fluide pour les usagers. À travers cette nouvelle approche, c’est toute la chaîne d’accès au fauteuil roulant qui se transforme, pour mieux répondre aux besoins réels des personnes concernées, avec des équipements plus durables et un parcours d’acquisition simplifié. Décryptage de cette réforme qui pourrait bien changer le quotidien de nombreux Français.
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Jusqu’à présent, l’achat d’un fauteuil roulant s’accompagnait bien souvent d’un reste à charge élevé, pouvant atteindre plusieurs milliers d’euros. Une situation injuste pour des milliers de Français qui, en plus de devoir faire face aux conséquences de leur handicap, se heurtaient à des obstacles financiers majeurs. La réforme portée par le gouvernement entend mettre un terme à cette inégalité en instaurant une prise en charge intégrale des fauteuils roulants, sans reste à charge pour l’usager.
Aujourd’hui, la prise en charge financière d’un fauteuil roulant repose sur une mosaïque de dispositifs. Si l’Assurance maladie prend en charge une partie du coût, elle ne couvre pas toujours l’ensemble des besoins, notamment lorsqu’ils sont spécifiques ou techniques. Pour combler ce manque, les personnes concernées doivent souvent mobiliser d’autres aides : fonds de compensation départementaux, prestation de compensation du handicap (PCH), voire cagnottes en ligne lorsque les dispositifs classiques ne suffisent pas. Ces recours successifs engendrent des délais de plusieurs mois, voire d’années, sans pour autant garantir que le coût restant soit soutenable.
Cette réforme vise donc à corriger cette faille du système en recentrant la prise en charge autour d’un acteur unique et fiable : l’Assurance maladie, puis votre mutuelle santé dans un second temps.
Désormais, l’Assurance maladie devient le financeur principal et le guichet central de la prise en charge des fauteuils roulants. Concrètement, une fois les besoins de l’usager évalués par un professionnel de santé, une prescription permettra à l’Assurance maladie d’intervenir directement, sans nécessiter de démarches croisées auprès de multiples institutions.
Cet interlocuteur permettra non seulement de réduire considérablement les délais d’accès, mais aussi d’inclure dans la prise en charge non seulement le fauteuil lui-même, mais également de nombreuses options et adjonctions, à condition qu’elles soient validées par la Haute Autorité de santé (HAS).
Pour les besoins spécifiques sortant du cadre standard, une demande d’accord préalable (DAP) pourra être formulée. L’Assurance maladie disposera alors de deux mois pour rendre sa décision, en s’appuyant sur l’avis du professionnel de santé prescripteur.
Cette prise en charge élargie s’accompagne d’un effort particulier pour garantir la qualité et l’efficacité des équipements financés. La Haute Autorité de santé sera mobilisée pour évaluer de manière indépendante les fauteuils et leurs composants, qu’ils soient déjà sur le marché ou en cours de développement. Objectif : favoriser l’innovation et permettre à tous d’accéder à des solutions techniques modernes, performantes et véritablement adaptées.
Avec cette réforme, la France fait le choix d’un système plus juste, plus lisible, et mieux connecté aux besoins réels des personnes en situation de handicap. Une avancée majeure en faveur de l’autonomie et de l’égalité d’accès aux soins.
Avec la prise en charge intégrale des fauteuils roulants, l’objectif de cette réforme ne se limite pas à une simple amélioration de l’accès financier : elle entend aussi élever les standards de qualité, garantir la sécurité des usagers et encourager des pratiques plus durables. L’ambition est claire : offrir à chacun un fauteuil performant, adapté, fiable, et respectueux de l’environnement.
Jusqu’ici, le marché des fauteuils roulants proposait une offre très hétérogène. Certains modèles, bien que pris en charge, ne répondaient pas pleinement aux exigences d’usage, de confort ou de durabilité attendues par les usagers. Cette situation est en passe d’évoluer grâce à une révision en profondeur de la nomenclature des produits remboursables, menée en concertation avec les industriels, les autorités sanitaires et les utilisateurs eux-mêmes.
Ce travail a permis de définir un nouveau cahier des charges plus exigeant, garantissant que seuls les fauteuils répondant à des critères de qualité, de sécurité et de performance élevés pourront être pris en charge. Cette évolution, attendue depuis plusieurs décennies par le secteur, marque un tournant : les usagers bénéficieront enfin de matériels réellement à la hauteur de leurs besoins, qu’ils soient liés à un handicap de naissance, une perte d’autonomie ou un accident de la vie.
Au-delà de la qualité, la réforme prend également un virage écologique majeur. Conformément à la loi de financement de la sécurité sociale de 2020, les fauteuils roulants reconditionnés, remis en bon état d’usage (RBEU), sont désormais intégrés dans le dispositif de prise en charge. Ce nouveau cadre permet de valoriser une filière encore trop peu développée, mais essentielle à la fois pour réduire l’empreinte environnementale et pour favoriser une économie circulaire.
Ces fauteuils reconditionnés, contrôlés et certifiés, offrent une alternative durable et économique, sans compromis sur la sécurité ni la performance. Il est toutefois primordial de souligner que le choix final revient toujours à l’usager : aucun surcoût, aucune pression financière ou administrative ne pourra lui être imposée s’il préfère un fauteuil neuf à un fauteuil reconditionné.
Avec cette réforme, le système de santé ne se contente pas d’accompagner les besoins des citoyens : il évolue pour devenir plus responsable, plus exigeant, et plus respectueux à la fois des personnes et de la planète.
Au cœur de la réforme, la simplification du parcours de prise en charge vise à offrir aux usagers une expérience plus fluide, plus rapide et plus humaine. Jusqu’ici, l’obtention d’un fauteuil roulant pouvait s’apparenter à un véritable parcours du combattant, ponctué de démarches complexes et de délais parfois décourageants. Désormais, un parcours clair, transparent et centré sur les besoins réels de la personne est mis en place.
Tout commence par une évaluation précise et individualisée réalisée par un professionnel de santé formé. Celle-ci tient compte à la fois de la nature du handicap et du mode de vie de l’usager : déplacements quotidiens, environnement de vie, autonomie, confort… Des essais concrets de plusieurs modèles de fauteuils sont organisés afin de guider la préconisation vers la solution la plus adaptée.
Une fois les besoins identifiés, le professionnel établit une prescription médicale détaillée, incluant les caractéristiques techniques du fauteuil et, le cas échéant, les options ou adjonctions nécessaires. Ce dossier complet est transmis à l’assurance maladie, qui devient l’interlocuteur unique de la réforme.
Ce dossier comprend :
la prescription médicale,
un devis du matériel,
et une justification médicale des choix recommandés.
L’assurance maladie dispose d’un délai maximal de deux mois pour rendre sa décision. Et pour simplifier encore davantage les démarches, le silence de l’administration vaut accord : une mesure forte en faveur de la réactivité du système.
Dès l’accord obtenu, le fauteuil peut être livré et mis à disposition de l’usager, avec un accompagnement à la prise en main si besoin (formation à l’utilisation, ajustements…). L’objectif : garantir une autonomie rapide et sécurisée dans l’usage du matériel.
Parce que les besoins d’une personne peuvent évoluer avec le temps – notamment en cas de maladies dégénératives – la réforme prévoit des mesures spécifiques de renouvellement anticipé ou d’adaptation du fauteuil. Un forfait réparation renforcé est également prévu pour assurer une durabilité optimale du matériel et éviter des périodes prolongées sans équipement.